• Blasée, je me noie dans l'alcool
    La fluidité du liquide épouse mes formes

    Elle coule, elle coule l'alcool

    S'estompe dans mes veines et fait enfouir

    Les sons ennuyants de ce monde barbant.

    Je bois, je me noie.

    L'aggresivité s'empare de mon corps

    Une simple façade d'interaction

    face au monde diabloque

    De plus en plus, je me retrouve isolée

    C'est mauvais...je le sais

    Très mauvais, très mauvais

    Alors je me noie dans l'alcool pour oublié l'amertume

    En faite c'est un cercle vicieux qui ne me fait encore plus éloigné mon coeur

    de ce monde de barjo. Alors je bois à l'ivresse laconique


    Et ainsi je consume ma peine!

     

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  • Une perle qui s'écoule sur le sol, elle retentille un tantinet soit peu. Acrylique, un son s'envole loin de l'impasse vagabondant ou s'élevant dans l'infini de l'au délà.

    Je ne pourrais juger si mon encéphale puisse fonctionner correctement en cette soirée ou cette fin de journée. Quant est-il de mon égo?

    Anéanti au loin en dessous d'une bouse de vache. Un éternuement réagit, car les allergies sont de l'époque, les mouchoirs se frottent au bout et essuie le mucus nasal.

    Tout n'est que science après tout, mais le non-sens sera de lieu, quant est-il de tenir compte de la justesse quand le monde entourant ton corps n'est que désordre et miséricorde. Non pas que je mise sur les cordes, mais qu'il en faudrait peut-être pour soulager les peines les plus vivaces.

    J'en ferais un noeud et ton père les prendra au lasso, car on le sait bien tu n'es pas habile de tes deux mains comme tes deux pieds. Et comme ton mal de crâne se fait plus dense et pointue, apréande la mélancolie et éteinds-moi cette machine électronique.

    Tu vas finir par faire un AVC ~

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  • Il y a des choses que je ne peux exprimer par la simple parole. Etre amoureuse en fait parti. Je croyais être frigide, avoir solidifié ce sentiment si délicat. Je pensais l'avoir enfermé pour qu'il ne soit plus atteind si facilement. Hélas ma barrière était trop fine. A présent, elle s'éclate. Plus le temps s'écoule et plus elle se fait fragile. Ton regard m'électrise, pendant un instant mon souffle s'estompe, mon corps s'arrête. Je te regarde beaucoup, curieuse, je t'observe discrètement. Ca en devient une lubie, un passe-temps. A chaque fois, je te cherche ou es-tu? Je veux savoir ta présence dans la même pièce que moi, je veux me rapprocher de toi. Je ne pensais pas que tu allais commencer à intégrer mes pensées, du pur délire. On s'était déjà échangé juste un sourire lors d'un moment de pression. Un simple sourire qui m'a ému. Tu avais posé le regard sur moi. Une distance se crée, nous sommes pourtant dans deux univers différents. Mais je souhaite juste un moyen pour m'approcher de toi.

    Je te veux. Je te veux près de moi. Je veux que nous nous rapprochons. Tu parais si loin et dans un autre monde. Je veux rentrer dans ton monde, cotoyer tes propres amis. Je veux parler avec toi. J'aimerai que tu m'observes aussi, me regardant langoureusement. Un jour on s'échangera un "bonjour", puis nous commencerons à parler. Juste ce déclic et tout pourra commencer- Laissons donc les choses se faire tout doucement et nous viendrons l'un à l'autre mutuellement.

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  • Des échos qui résonnent dans ma tête. Toujours ce même son qui talbourinne mon crâne. Il résonne doucement...J'attrape ma montre et la jette sur le tapis. L'écho résonne de plus en plus vite... Je me mets debout et regarde aux alentours, tout était gris, la lumière trop faible. L'écho devient fort...mon corps le sent, il vibre de ce son si puissant. Mon corps s'évanouit, choqué. Mon âme est pourtant bien présente, elle regarde cet autre moi dans l'autre pièce verdoyante. Elle est si heureuse et paisible.

    Mon coeur se fissure, je suis jalouse. Elle est contente et moi je suis perdue. Elle a tout et moi j'ai rien. Elle joue et moi je suis dans ma lassitude quotidienne. Elle a tout...tout..tout... Ces choses dont je n'ai pas et que j'ai à présent envie. Elle m'agace, je l'envie. Elle m'énerve, je veux tout ce qu'elle possède. Elle se met debout sur la pointe des pieds et regarde mon corps sans moi inerte. Elle s'approche curieuse et touche mes cheveux du bout de son doigt. Elle semble avoir peur de ce corps noirci par le temps. Dégoutée par tout ce noir autours, elle recula répugnée. Elle avait tout et se permettait d'être dégoutée de ceux qui n'avait rien. Je n'en pouvais plus...je voulais aussi son corps si beau et jeune. Son corps en bonne santé et qui regorgeait de toutes les couleurs de l'arc en ciel. Je voulais sa vie.

    Ce qui restait de moi, une simple âme invisible qui ne souhaitait que vivre aussi de toutes ces couleurs de joie et de bonheur. Je m'approchai d'elle avec lenteur dans l'air. Je voulais la voir de près, cette fille qui me ressemblait et que je détestait tant. Pourquoi avait-elle tout ce que je souhaitais? Pourquoi était-elle si heureuse dans son monde idyllique? Je voulais moi aussi vivre, je voulais son corps. Impitoyablement j'entrais sous sa peau, les organes se lièrent à mon âme et ce qu'elle était fut éjectée. La propriétaire du corps fut changée. Je bougeais mes orteils, puis chacun de mes doigts. Ma renaissance était telle une nouvelle inspiration d'air frais.

    Mes jambes coururent à toute allure sur la pelouse fraîche. Quel bonheur de pouvoir sentir la nature sous mes pieds sans qu'un bout de ma chair s'éparpille sur le sol noirci de sang. J'humai les fleurs, je sentais la vie en moi. J'étais enfin heureuse. Sans me soucier de l'autre, je respirai le bonheur. Mon corps de l'autre côté de la pièce inerte commença à s'animer douloureusement. Je jetai un regard perçant à ma double. Elle était elle aussi rien d'autre qu'un simple pantin douloureux. Un sourire malveillant sur mon visage, je sortis de la pièce, je venais de trouver une clé et j'enfermai cette double heureuse ou malheureuse de son sort dans la pièce. Ganbadant dans le monde qui s'ouvrait enfin à moi, je chantai à tue-tête la terrible chanson de la souris verte.

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  • Le souffle court, les jambes qui tremblent, le coeur qui cogne contre sa poitrine. Le vent fait valser ses cheveux chataîn, et pourtant elle manquait de basculer de l'autre côté. Elle leva son pied, l'équibre passa de l'autre côté, elle manquait de tomber une nouvelle fois, mais son pied se posa à temps. Ses ongles plantaient au creux de sa main faisaient oublier toutes les pertubations psychologiques, la vie de tous les jours, ses besoins, ses envies, la pensée devait être vide, le plus vide possible qu'il soit. Cependant il lui était possible de ne penser à rien quand elle savait qu'il fallait le faire, alors les yeux plantaient sur l'horizon, admirant ou plutôt essayant de s'appuyer sur un point, elle décida de fixer le soleil orangé de fin de journée. Le clair de sa pensée n'était que cette seule image, elle se concentrait sur sa respiration, son coeur, mais surtout pas ses pieds sur cette corde raide au dessus d'une falaise. Encore un pari stupide, un truc de gars, mais elle tenait à faire ses preuves, à montrer qu'elle n'avait peur de rien si ce n'était que de le voir disparaître encore une fois sous ses propres yeux, lui seul...

     

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