• Des souvenirs qui trifouillent dans ma tête, fatiguée par la vie. Lassée du quotidien monotome. Je ne cherche qu'une chose, armée de ma plume partir à la conquête du Far-Ouest. A la constante recherche de mon bonheur comme de nombreuses personnes, j'examine les choix les plus convenable d'un esprit analytique redoutable. Un nouveau chemin à choisir, des portes s'ouvrent d'autres se referment. Ma capacité à décider se revèle à être faillible, le chemin choisi n'étant pas le bon. Parfois impossible à rebrousser chemin, des cadenas ont été en effet installé. Je ne sais que faire de cette putain de vie. Mais diable! Je veux juste vivre et respirer en écoutant les désirs de mon coeur, je veux être libre de mes actes sans craindre les repraissailles, être honnête avec moi-même sans me cacher des regards. Crier la gloire de mon nom, en seulement un chant. L'être éphèmère que nous sommes cherche son continuel bonheur, et pourtant on continue à se tuer au travail et aux tracas quotidiens.

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  • Il y a des choses dont je me questionne, comme cette amitié, vrai ou pas? Je regarde ce bibelot offert quand nous étions en jeune âge. Il est vieux et rouillé, peut-être le reflet de l'état de notre relation actuelle. C'était invévitable, nos chemins se sont séparés. Et puis quoi? Vous croyez en l'amitié véritable? Pensez vous vraiment qu'on peut rester indéfinément amis avec les mêmes personnes après une promesse?

    Avec mon expérience et les seize et quelques années que je traîne derrière moi, j'ai pu conclure que le temps était un facteur majeur des séparations et de la distance. Nos caractères evoluent constament aussi, on change, mais ton ami/ton amie peut être que non ou d'une autre façon. Alors l'amitié véritable vrai ou faux? Le temps est le meilleur moyen de vérifier si ton ami est le bon, si il tient le coût, si il ne l'abîme pas.

    Alors, je ne crois plus en l'amitié véritable. Le terme "meilleur ami", n'est pour moi qu'un statut superficiel, les amis ça va et ça vient (enfin la plupart), mais parfois tu trouves ceux qui sont des perles et qui te correspondent et tu n'as pas envie que le changement s'exécute lui aussi. Je me fais à l'idée qu'un jour tout ça aura une fin, avec l'infîme espoir qu'on sourit encore 10 Ans plus tard après une blague pourrite ~

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  • Il est minuit, et l'horloge tourne. On ne s'attends à rien d'autre, qu'un nouveau tournant. Je me suis souvent posée des questions, oui, dans ce calme absolue qui avait la capacité de calmer mes pensées les plus tordues. Seule dans me tête, résonnent les images de la journée. Parfois appétissantes, voluptueuses, ou bien amers et pleine de regrets. Les actions passées sont remises sur le tapis du jeu, négociés, elles sont déjà improssible à échanger. Lorsque le froid parvient à mes orteils, la fenêtre s'ouvre d'une bourasque. Les étoiles s'illuminent, les pupilettes profitent du jeu de lumière. Le froid envahit le corps, mais je reste fixe. Le froid aura beau me frapper, je resterai de marbre. Si il faut tomber, je me releverai instantanément, sans scrupule. Une image du passée se dérobe derière moi, un goût âcre s'éparpille sur le fond de mon gosier. Mon inexistence a cogné mon coeur, restée derrière toi, dans ton ombre depuis fort longtemps. Et voilà que le projecteur a éclairé mon visage. Nos destins se sont à tout jamais séparés. Evoluant de ton côté, tu as préféré priviliger l'amour éphémère et agrémenter ton égoïsme profond. Moi, d'un bond, je me retourne, ne désirant effacer ce vide d'un coup de crayon. J'alimente mes envies par les rêves, j'en espère pas moins qu'un signe. Un jour, tout cette existence aura un sens, je crois, j'espère et mon étoile brillera d'un plus bel éclat, pendant que la tienne s'éteindra pour faire place à la monotonie.

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  • J'avance d'un pas, je regarde en arrière et je ne vois qu'une simple image du passé, brouillé, flouté, dépourvue de couleurs. Elle grésille, elle m'envoute, je l'examine. J'entends une enfant rigoler, elle me tient la main, ses nattes brunes flottent dans le vent, son sourire écarlate se veut rassurant, mais ces yeux d'un rouge sanglant vinrent me percer les yeux. Un frisson parcourt mon échine, je n'ai pas le temps de réfléchir que me voilà déjà dans un ce monde fait de noir et de blanc. La filette a disparu, mais son rire enfantin résonne tel l'écho des montagnes. Je marche, je fais quelques pas. Derrière un arbre il y a une personne avec des vêtements d'une autre époque, il s'anime et commence à s'avancer vers moi. Son visage me rapelle un souvenir, mais ce souvenir est effacé depuis longtemps. Qui était-il? J'essaye de l'appeler, aucun son ne sortit du fond de ma gorge. J'essaye de bouger, mes membres refusaient d'obéir à ma propre volonté. Il s'approche, son visage s'éclaircit. Mon coeur cogne contre ma poitrine, je sens les battements de celui-ci se ralentirent progressivement. La lune blanche illumine le visage noir de cet homme dont le visage est couvert de noir. Il ressemble aux ouvriers, travaillant d'arrache pied pour nourrir la famille. Mes yeux pleurent, je me demande pourquoi. J'ai l'impression de le connaitre, hélas ma mémoire est défaillante. Le rire de la filette s'estompe, un vieux tourne-disque se met en route. J'entend cette vieille mélodie parvenir à mes oreilles et réveilla cette nostalgie. Il était là devant moi et m'invitait à danser. Mon corps dansa avec lui, mon esprit se posait des questions. Des photos tombèrent du ciel, dévoilant des bribes de souvenirs. Je les regardais, mais la valse me faisait tourner, tourner et encore tourner ma tête. Un souvenir éclaira soudainement la lune. Premier amour. Je le regarde attentivement. J'essaye de m'approcher, me rapellant soudainement de cette chance que j'avais raté, complétement cassé. Mes lèvres s'approchent des siennent doucement, mais sûrement. Tout à coup la musique s'arrête et fit place à un concerto anarchique, il se déchira, se consuma dans un feu invisible et ses cendres s'éparpillèrent dans le ciel. Je l'apelle par son prénom, le souvenir était revenue, ce vieux souvenir que j'avais oublié, cette chance que j'avais raté. Je me retourne, puis je le revois. Il est beau, propre et net dans des habits modernes de jeune. C'était dans ces habits que je l'avais toujours vu. Et il s'effaca comme on efface un mauvais mot dans une dictée à coup de blanco. Je ne comprends pas mon esprit délurée, il apparait puis disparait. Je veux m'en souvenir pourtant, mais je n'arrive pas. Le souvenir est devenue trop vieux. Disparaissant dans le noir, ce n'était rien de plus que le passé. La filette rigole encore, elle me montre une gomme puis commença à effacer ce monde noir et blanc. Mon souvenir s'effaca, ce n'était rien d'autre qu'un souvenir après tout. J'examine cette ancienne moi faire du tri dans ma mémoire et effacer mes plus beaux souvenirs, elle finit par jeter la gomme dans les égoûts puis à me reprendre la main pour m'emmener ailleurs.

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  • (J'viens de retrouver un petit RP que je n'ai jamais posté car le forum ne me plaisait plus et commençait à être deserté...(Moi je voulais quelque chose d'actif!). Pas de copiage, merci!)

    Elyse est jumelle d'un frère nommé Elryk, laissé pour mort à la naissance d'après les papiers. Elle, depuis toute petite a eu un ami imaginaire qu'elle considérait comme son frère nommé Eryk, un problème qui persista jusqu'à qu'elle entra dans l'académie des exorcistes depuis qu'elle a appris qu'elle avait un vrai frère.  A présent, c''est l'été et Elyse se sent seule, elle espère l'apparition de son frère, imaginaire ou réel...

    « Je serais toujours là pour toi », cette phrase résonnait dans sa tête comme une douce mélodie. Pourquoi n'était-il pas là actuellement? Pourquoi ses apparitions se faisaient de plus en plus rare. Son « bror», qui avait comme signification «frère» en Norvégien, seul mot qui lui venait en tête dans sa triste solitude d'été. D'habitude il venait toujours quand elle était seule avec personne mais là que faisait-il? S'était-il perdu dans ses pensées, dans ce désordre de solitude submergeant chacun de ses songes. La chaleur tapait sur sa tête, elle espérait un mirage, une hallucination comme elle avait l'habitude de voir pour la soutenir, l'encourageait comme avant dans ses passes difficiles. Eryk son frère imaginaire ne venait plus à elle comme avant, était-elle devenue juste trop grande pour croire aux rêves? Ou était-ce du à son vrai frère Elryk qu'elle devait retrouver en l'hommage de son père. Elyse leva la tête vers le soleil, elle était éblouis par cette lumière, elle avait chaud alors elle décida de piquer une tête dans la fontaîne. Prenant le soin d'enlever ses chaussures avant elle plongea, l'eau n'était pas très profonde mais assez pour y mettre tout son corps. L'eau est bleu, l'eau est clair alors autant en profiter! Les passants regardaient la Norvégienne d'un air un peu hahuri, il faut dire qu'elle avait le don de se faire remarquer à tout faire à l'envers et à ne rien respecter sauf ses propres convictions, ses propres valeurs. Plongeant sa tête dans l'eau crystaline elle observa la surface de l'eau vu d'en dessous dans l'eau, ce que pouvait voir les poissons ou autres créatures maritimes. Comme un poisson dans l'eau elle nagea jusqu'à l'autre bout de la fontaîne et sortit d'un bond s'appuyant sur ses bras pour escalader le rebord. Debout, bien supérieur à la hauteur des passants elle dévisagea chaque regard qu'elle croisa puis essora ses long cheveux ébènes. Ses vêtements étaient à présent tout trempés, on voyait à travers son haut sa chaîne et son haut collait encore plus à ses formes. Contente de s'être rafraichi elle remit ses chaussures puis s'étira tout en soupirant à voix haute :

    «Huuuu, j'aurais dû naître poisson»

    Elle avait l'impression d'être un peu plus lourde avec ses vêtements gorgés d'eau. Elle les aurait bien enlever mais elle avait quand même un minimum de manière pour les passants, se rasseyant sur le bord de la fontaîne, elle regarda le soleil et ferma les yeux. Tout ce qui lui manquait c'était son jumeaux, peut-être quand elle réouvrira les yeux elle le verra, il sera là pour combler sa solitude comme quand elle était petite. La demoiselle lacha un nouveau soupire, elle savait elle savait qu'il ne viendrait pas. Tout simplement parce qu'il n'était pas réel et qu'elle se devait de trouver son vrai frère. Ouvrant à moitié les yeux, elle murmura :

    «Grand-frère...»

    La lumière l'aveuglait, elle avait l'impression de voir son frère, son visage rayonnant, ses cheveux aussi blond que le blé, les yeux similaires aux siens, le bleu tropical. Elle esquissa finement un sourire. Enfin elle le voyait, elle sentait sa présence auprès d'elle, une présence certe imaginaire mais ça lui était égale. Elle n'avait plus affaire avec madame la solitude. Elle plissa les yeux et elle le vit disparaître pour faire place à un inconnu. Erreur, elle s'était donc trompée... Elle effaca le sourire radieux de son visage et fit place à une expression déçu, ce n'était pas son frère mais une toute autre personne...

    Un jour quand tu t'ennuie jeune Elyse
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