• Pierrot

    Une exclusivité que je fais partager, ne pas copier, ne pas partager. Distribuez le lien directement vers mon blog pour partage, de même pour l'image! Le dessin et le texte sont des créations venant à 100% de moi. Probablement inspiré d'une musique lors de l'écriture (date de un ou deux ans)

     

     

    Pierrot

     

    Pierrot, c'est ton surnom que tu porteras à jamais. Pierrot c'est toi, le nom des clowns. Tu n'as pas choisi cette carrière, c'est le métier qui t'as trouvé. A contre-coeur tu acceptas, tu n'avais seulement pas le choix...N'est-ce pas Pierrot? Né démon tu as été rejeté et banni, le cirque est devenu ta famille, ta seule maison. Mais à jamais tu devras porter ce masque de clown pour cacher tes yeux sanglants. Tu n’étais pas humain et avec tous les efforts que tu porteras bien, tu ne le seras jamais. Livré à ton cruel destin, tu désirais l’échappatoire. La vie de cirque te lassait, tu voulais la stabilité et tu rêvais d'amour, mais on t'a toujours dit que tu étais trop différent pour vivre ce sentiment. Cependant à présent Pierrot, tu le connais ce sentiment. Tu es tombé amoureux pour la première fois lors de ta seizième année.

     

    « - Alors...Tu te nommes Pierrot?, demanda t'elle avec son sourire angélique
    -En quelque sorte...
    -Tu ne veux vraiment pas me dire ton vrai nom?, supplia t'elle

    -Etaine...non...vraiment tu ne dois pas...Pierrot c'est mieux pour moi... Je dois te faire rien après-tout! »

     

    De ta manche tu sortis un bouquet de rose que tu donnas immédiatement à l'élue de ton coeur. Etaine rougit suite à ce cadeau, elle adorait plus-que-tout écoutait ta voix Pierrot et encore plus quand tu faisais des tours. Pierrot, tu pointas ensuite ton masque qui souriait éternellement puis tu t'approchas d'Etaine et tu lui susurras dans le creux de son oreille en ôtant légèrement le bas de ton masque.

     

    « -Si je commençais à te dévorer, comment réagiras-tu?

    -Peut-être que j'apprécierai...Ton visage doit être aussi magnifique que ta voix! Peux-tu l'ôter pour moi? »

     

    Tu reculas d'un bond furtif, tes avances plaisaient beaucoup à la demoiselle mais dévoilait ton visage c'était tout simplement impossible. Pierrot, tu es un démon...personne ne peut t'aimer sauf ton reflet, c'est pour cela que tu as été trahis par ta propre mère. Tu dois absolument garder secret tes oreilles pointues et tes yeux rouges. Tu regardais le sol pensif puis tu pris dans tes immenses mains les fines épaules de la demoiselle.

     

    « -Etaine...mon visage est secret...Si je le montre...je ne serai plus un Pierrot »

     

    Si tu n'es plus un Pierrot tu n'es plus rien.

     

    « -Pierrot...Ne verrai-je jamais ta frimousse? Même si tu n'es pas comme je le pense je t'aimerai toujours tu sais! », demanda t'elle curieuse

     

    Si tu dévoiles ton visage, elle te fuira Pierrot!

     

    « -Je te le montrerai...avant que je parte de la ville!

    -D'accord! »

     

    Le temps s'écoula, le temps de plusieurs représentations. Pierrot, tu te donnais toujours autant de mal à jongler avec les quilles puis à faire le clown devant le publique. Tu en avais marre de faire rire, tu voulais juste vivre une vie normale. Derrière ton masque, ton sourire se fissurait jusqu'au jour où le directeur te prit en train de nourrir le dernier lionceau. Tu avais de la peine pour lui alors tu lui donnas un steak mais pris la main dans le sac tu te vis frapper et traiter de monstre par le moustachu. Tu étais un monstre...un monstre n'engendre que le mal. Enervé et d'une soudaine pulsion de colère tu griffas violemment ton supérieur. Le voyant agoniser dans un bain de sang tu décidas de fuir.

     

    Ne sachant plus où aller tu décidas de te réfugier sous cette arbre ou tu avais rencontré ce magnifique ange : Etaine. Tu t'assoupis et essaya de te calmer mais tu continua à pleurer encore et encore. Tu repensas à ta mère qui te regardait avec dégoût, ton père que tu avais tué en l'étranglant. Tu ne contrôlais pas ta force et tu la contrôlais toujours pas. Derrière ton sourire figé, tu pleurais ta tristesse enfouie depuis longtemps. Broyant du noir tu commenças à apercevoir cependant la lumière...elle était là...

     

    « -Pierrot...j'ai entendu des cris venant du cirque...j'ai pensé à toi..alors je suis venu ici...

    -Etaine...J'ai eu un problème avec mon directeur... »

     

    Tu pleurais encore...

     

    « -Pierrot...ce n'est rien!

    -Etaine! Tu ne comprends pas! J'ai vraiment fais quelque chose de mal! Toute ma vie s'est résumé à ça : le mal...C'est pour ça que je me suis retrouvé avec ce masque...J'ai blessé le directeur! »

     

    Un silence pesant...Je crois que ton coeur palpitait et frôlait la crise cardiaque, tu te dévoilais ainsi devant ta princesse Etaine. Tu regardais de façon admirative ses beaux yeux bleu pur et innoncent. Tu l'aimais, tu l'avais vu le premier jour. Elle était venue te parler, et elle avait adoré ta voix. Charmé juste par un son, vous avez commencé à vous voir régulièrement et toi tu es tombé bêtement amoureux alors que tu n'avais pas le droit! Pierrot quel genre de sentence te réserve le destin?

     

    « -Pierrot...Je t'apprécie...alors pour moi c'est rien! Tu n'as qu'à vivre chez moi! Ma mère est malade et je me sens bien seule à devoir m'occuper d'elle! Et puis...tu n'as jamais été un Pierrot...n'est-ce pas? Un Pierrot ne pleure pas après tout! », elle disait ça avec un sourire tout en s'avançant vers toi

     

    Tu levais la tête vers elle et tu la laissais lever ton masque. Instant magique elle te donna ton premier baiser, tu appréciais ses mots doux et réconfortant alors tes larmes se stoppèrent. Tu sentais ses lèvres contre les tiennes et ton masque tombait sur l'herbe fraîche, mais tu redoutais encore ce moment quand elle verra tes oreilles et tes yeux... Le baiser finit, elle recula, le lampadaire éclairait ton visage démoniaque et ta lueur dans tes yeux reflétaient ton liquide sanguin. Tu observas longuement Etaine, tu la voyais surprise et bouche-bée. Elle allait t'aimer en retour, elle t'appréciait alors...alors pourquoi pas.

    Quelques secondes plus tard tu esquissas un faible sourire avec tes larmes sur tes joues...Tu souriais comme si l’évidence même était là. Un monstre pouvait-il vraiment être aimait alors?... Les yeux bien ouvert, tu observais sa chevelure ondulait dans le vent, sa voix se font dans le souffle du soir et les lumières illuminaient sa peau laiteuse

     

     

    ...Elle était partie en courant au loin

    sous la lumière des étoiles

    un cri aigu qui te poignardait le coeur...

     

    Etaine ton premier amour.

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