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  • Clic, clac, clic, clac, clic, clac...

    Elle s'avança d'une démarche féline,
    Pas à pas vers un énorme sanctuaire.
    Un frisson me traversa l'échine,
    Son regard ne manquait pas d'air

    Elle se retourna cette demoiselle
    Volant mon coeur et mes pensées.
    Puis elle s'envola, dévoilant ses ailes
    Mon coeur n'était pas en paix

    Coriace, elle m'avait volé mon coeur
    Mon bien le plus précieux
    Je m'écroulais en ces lieux
    car cette demoiselle est une vraie terreur.

    La méchante, je m'étais fait avoir ...

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  • (Je mets beaucoup de vidéos dernièrement, oui car j'aime la musique et je suis à fond sur Gintama en ce moment, les personnages sont si attachants *_* )

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  • (ceci est une fiction crée par l'imagination, je préviens aussi que la fin est dramatique et je n'ai pas encore fait de relecture ^^)


    3 minutes, qu'est ce que c'est? Que pouvons-nous faire en seulement 180 secondes? Un jour on m'a dit que je n'étais pas capable d'aller en moins de 3 minutes à l'école. Je l'ai fait en 2 minutes 32, j'avais courru par rapport à mon habituel 6 minutes. En 3 minutes je peux aussi manger un plat entier. que pouvons-nous faire d'autres en seulement trois minutes? Ne serait-ce le fait de penser, en trois minutes...on a le temps de penser à quoi d'habitude? A notre amoureux, le voisin bruyant ou bien ce monsieur qui galère devant toi. Dans notre vie, nous pouvons rien faire en seulement 3 minutes à part prier un miracle. Je pensais à ces choses, à ces trois minutes, à ce que je pouvais faire quand mes yeux se sont ouvert sur le monde réel.

    L'adrénaline est à son combre, avec fluidité j'enlève ma ceinture. Je ressens des viibrations puis une soudaine secousse qui me secoua bien la tête. Je vois ma mère à côté lançant un énième cris. Que se passait-il? je n'arrivais pas à réfléchir. Je vis soudainement apparaître les masques à oxygène. Bienveillant dans l'âme je le lançais à ma mère qui allait éclater dans les larmes. D'un bond je me lève, je sais que notre temps est compté. Le temps c'est précieux, combien de temps nous restent-ils? Combien de temps dans ces turbulances affreuses. Je jette un rapide regard vers le hublot, c'est un désastre! Je ne vois plus rien à part un hamas de particules noirs et grises. Et si je vivais la fin de ma vie. La peur doit se lire dans mes yeux, mon coeur a envie d'exploser mais j'avance d'un pas, me tenant fermement aux sièges près de moi. Soudainement, une nouvelle secousse, un nouveau cri, un enfant qui gémit, et un gars en sang. Une des fenêtres vient d'exploser, je le vois. De nombreux verres sont plantés sur la tête de ce type. J'aurai eu de la peine pour lui mais je n'en ai pas actuellement. Mon coeur bat tellement vite, ma respiration est sacadée. Pourquoi suis-je debout déjà? Pourquoi je fais ça? Devrais-je vraiment faire ça. Les pleurs de l'enfant me font savoir qu'il faut vite agir, vite, vite...Aurais-je le temps? Combien de secondes déjà? Combien de temps? Est-ce qu'on a le temps de vivre?

    Je me dépêche, j'avance, j'avance. j''ai l'impression d'être un escargot, d'être au ralentit par rapport à la vitesse des bruits, des sons, de tout ce qui m'entoure. J'aurais aimé un bouton pause mais l'adrénaline m'aide à rester moi et dans mon état d'âme. Je m'approche de la salle du conducteur, j'essaye d'ouvrir la porte mais celle-ci à cause de la force du vent s'écrasa contre la paroie métallique. Ma main a failli y passer par chance je l''avais vu, je voyais tout je comprenais à présent tout. Mon coeur bat vite, il bat trop vite...j'ai peur...j'ai peur..que dois-je faire?

    Une des hotesses est à terre tremblante. Le pilote est à son siège mort. Je cherchais un éventuel co-pilote, une âme qui vit. Mais que s'était-il passé? Pourquoi sommes dans ce pétrin! Le vent est plus que fort. Je me sens comme happé à l'intérieur de l'avion. Je lutte contre la force de la nature...Je lutte pour vivre, je me battrais jusqu'au bout...

    Je m'approche du tableau de bord et je vois cette multitude de boutons. Ca ressemblait à ceux des hélicoptères. J'entendais des voix brouillées venant d'une radio et je criais à l'aide. Je rejetais de mes poumons tout l'air que j'avais, je criais le plus fort possible. Je voulais vivre, je voulais vivre...Je n'avais plus d'air, plus rien, plus de souffle quand la voix de la radio évoqua un compartiment à ma droite. Avait-il compris la situation? La situation dans laquelle nous sommes? Je suis un passager ayant déjà eu un stage pour conduire les hélicoptères, rien de plus...J'ai peur...j'entend les cris de maman, elle s'affole, elle appelle à l'aide...Je l'entend prier Dieu, je l'entend l'appeller...Elle si peu croyante dans la vie normale...Dans ces situations délicates on espère juste un miracle car nous sommes impuissants...

    Je manque d'oxygène...vite les masques...Ou est-il? Vite...je vais mourrir...je veux respirer! Je m'approche du conducteur mort. Je prend son masque et prend la plus grande respiration de ma vie. C'est un peu comme si j'allais mettre ma tête sous l'eau. J'entend les voix de la radio, elles essayent de me rassurer, me donne des instructions...J'ai envie de mourrir...J'ai envie de mettre fin à ce calvaire...vite...vite...Combien de temps déjà? Combien de temps nous reste t'il?

    Je jette un regard derrière la grande vitre...C'est un désastre! Je ne comprend rien, la vitre a réçu de nombreux coups. Que s'est-il passé? pourquoi? Pourquoi?! D'une main rapide j'enlève ce foutu masque de mon visage, je m'aggripe aux premières choses sous ma main, l'épaule du pilote. J'angoisse...j'angoisse...Une nouvelle secousse, plus forte, plus intense. J'entend plus rien, je voix plus rien...suis-je mort?

    Je suis à terre, la secousse m'a cogné la tête...Je vois du sang mais je ne sens pas la douleur. C'est étrange...est-ce l'adréaline qui produit cet effet? Les voix de la radio sont coupé à chaque phrase. C'est la fin...on va mourrir...Pourquoi j'ai fait ce voyage? Ce stupide voyage qui va me conduire à la mort! Je pense, je pense un bref instant. Nous sommes dans un avion, un petit avion. Et j'entend des voix de la radio le mot "parachute d'urgence". Peut-on vivre encore quelques secondes de plus grâce à ces objets?

    Je me lève difficilement, je ressens une douleur à mon crâne et je voix du sang sur le sol gris. Mon sang...mon sang...Je vais mourrir...je vais mourrir...j'ai peur...j'angoisse...mais je veux vivre...D'un bond je me jette vers le compartiment à ma droite. Je l'ouvre d'un geste brusque...Vite vite...ou sont-ils? Je veux vivre...je veux vivre...

    Deux parachutes seulement...La misère...Nous sommes combien? Quatre passagers plus deux pilotes normalement, mais je comprend rien à la situation. J'en enfile un sur mon dos, ne pensant qu'à ma propre survie puis me dirigea vers les autres passagers sans trop de mal.

    Je regarde l'homme qui semble mort, l'enfant qui pleur et ma mère qui chiale et qui crie...Dois-je faire un choix? Un choix?! Choisir qui va vivre?! Excusez-moi mais je ne peux choisir...c'est impossible! Je regardai l'enfant..lui le premier...Je détache sa ceinture "Tu sautes ou tu crèves ici petit!", il comprit desuite et ne dis rien ravalant ses sanglots. Je lui met le sac sur le dos l'attache. Je n'ai pas envie qu'il saute seul alors je vais voir ma mère et lui donne le seconde "Il y en a un troisième dans la cabine maman, on va vivre!". Je mens...Je veux qu'elle soit rassurée...Je veux qu'elle esquisse un dernier sourire pour moi...Les larmes et les sanglots defigurant son visage elle essaya de sourire et me répondit "Je t'attendrais en bas...on va vivre!". J'ai envie de pleurer...Maman je t'aime...Pourquoi je t'ai ambarqué dans ce voyage à la con?! Pourquoi?!

    Je cherche le bouton d'urgence pour ouvrir les portes pour sauter. Ils allaient faire le grand vol, un énorme plongeon pour vivre. Je poussai l'enfant un premier en prenant le soin d'activer son parachute en premier. Au moins il ne l'oubliera pas et volera jusqu'à la terre. Puis c'était à ma mère...ma tendre mère...Une nouvelle secousse...Je prend sa main puis j'éclatai en larmes...enfin...je crois qu'elle comprend mais je la poussais dans l'air, non Maman ne pose pas de question...vis!

    Elle plongea dans le vide et je la regardais activer le parachute de loin. Refermant les portes, je m'écroulais sur le sol...J'allais mourir ici pitoyable lors d'un crash d'avion....J'aurai au moins voulu ne pas être seul. Il n'y avait que des gens déjà mort qui m'entouraient...J'ai mal au coeur...j'ai mal...j'ai mal à la tête...je veux mourrir, mettre fin à ce calvaire...Dieu..si tu m'entends....dis-moi...dis-moi pourquoi je dois mourir ici? J'étais secouée dans tous les sens...la fin est proche...si proche...trop proche...

    Je deviens sourd, je deviens aveugle...Je ne comprend plus rien...je n'ai même pas mal, même plus mal...rien du tout...j'ai juste un énorme pincement au coeur...j'ai l'impression qu'il va exploser tout comme l'avion...Fermant les yeux...je pensais à ces trois minutes...à ce court laps de temps où j'ai pu sauvé deux vies...deux précieuses vies...

    Je ressens une pression de plus en plus forte, une vitesse qui augmente...la terre doit se rapproche...je vais mourrir...ici...seul...seul...seul...Je pense à l'enfant, à ma mère....et dans mon dernier soupire...je souriais...J'allais enfin mourrir...mettre fin à ce calvaire...

    Enfin..

    enfin...

    Le soleil m'aveugla.

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